20 juin 1927 – 22 novembre 2014
Après une année de maladie, Sœur Frances Helen Delaney a rendu sa vie à Dieu, le 22 novembre 2014. Elle vivait depuis plusieurs années dans la communauté pour personnes âgées d’Allendale, dans le New Jersey, où elle recevait des soins pour ses problèmes de santé progressifs. Quand la situation s’est aggravée, elle a commencé à recevoir des soins palliatifs. Peu avant son décès, Sœur Frances était devenue de moins en moins réactive jusqu’à glisser dans un état comateux. Les sœurs Anita McArdle et Rita Marie Donnelly ont été des soutiens fidèles durant tout le séjour de Sœur Frances à Allendale. Vers la fin de la vie de Sœur Frances, les sœurs Marilyn Trowbridge, Pauline Sweeney, Madonna Hoying et Mary Maloney et les Sœurs de la communauté St. Francis ont eu le privilège de passer du temps à prier avec elle, notamment pour le renouveau des vœux. Sœur Frances est entrée paisiblement dans la vie qui lui avait été promise le jour où elle avait prononcé ses vœux. Elle a servi fidèlement Dieu en tant que Sœur Franciscaine des Pauvres pendant soixante-dix ans, participant à plusieurs ministères à New York, dans le New Jersey et dans la Caroline du Sud.
Anna Maloney et Denis Delaney avait créé un foyer rempli d’amour et de chaleur pour leurs cinq enfants au caractère vif : Dorothy, Margaret, Thomas, Joan et Frances, à Jersey City, dans le New Jersey. Née le 20 juin 1927, Frances Helen a fréquenté l’école élémentaire de la paroisse St. Paul et suivi l’enseignement secondaire à la St. Dominic Academy. Lors de la remise des diplômes en 1944, Frances et sa sœur ont reçu de nombreux prix.
Le 2 février 1948, à l’âge de 21 ans, Frances s’est rendue au couvent Mount Alverno à Warwick, (New York) pour se préparer à consacrer sa vie à Dieu en tant que Sœur Franciscaine des Pauvres. Après ses études au noviciat, elle a prononcé ses premiers vœux le 17 octobre 1950.
Jeune sœur, Frances a travaillé pendant un an dans le service de pharmacie de l’hôpital de la communauté St. Francis à Greenville (Caroline du Sud), avant d’être assignée aux bureaux de l’hôpital St. Francis, dans le Bronx (New York), puis gérer ceux de l’hôpital St. Anthony, à Woodhaven (New York).
Après avoir prononcé ses vœux perpétuels, le 17 octobre 1955, Sœur Frances a continué à exploiter ses compétences en gestion, travaillant dans les bureaux de l’hôpital de la communauté St. Anthony à Warwick. En 1960, Sœur Frances a été réceptionniste et standardiste au couvent Mount Alverno où elle accueillait les visiteurs.
Après avoir obtenu un diplôme en éducation religieuse au Caldwell College, Soeur Frances a préparé, pendant près de dix ans, les élèves de la St. Henry School à Bayonne, dans le New Jersey, aux Sacrements de la Réconciliation, de la Première Communion et de la Confirmation ; une période dont elle se souvenait toujours avec beaucoup de tendresse.
Quand le temps qu’elle consacrait au ministère actif s’est réduit, Sœur Frances a profité de son expérience pour aider à remplir les tâches de bureau ordinaires dans la Congrégation à Brooklyn, puis, comme bénévole, dans le bureau du couvent Mount Alverno. Disposant de plus de temps libre, Sœur Frances s’est concentrée de manière plus intensive sur ses relations avec Dieu le Créateur. Elle aimait l’art et s’exprimait à travers des réflexions contemplatives sur la nature et la création. Elle appréciait toujours les belles célébrations ou les occasions d’écouter de la musique, de danser ou de rire
Ornithologue à ses heures perdues, Sœur Frances aimait faire des promenades quotidiennes, en écoutant les sons familiers ou inconnus des oiseaux de la région, cherchant des arbres, des bâtiments et des ciels pour observer ces créatures uniques. Elle cultivait son amour de la création de Dieu en passant sa période sabbatique à la Genesis Farm à Blairstown, dans le New Jersey, et partageait avec passion ses idées sur comment protéger au mieux la Terre Mère. Dans la Fédération franciscaine, Sœur Frances était renommée pour son dévouement et son appréciation des merveilles et des joies de la nature.
Sœur Frances était fidèle à sa vocation religieuse et participait activement aux assemblées, aux réunions et aux programmes. Elle nouait et entretenait des relations avec beaucoup de Sœurs en les appelant au téléphone ou en leur envoyant des cartes pour des occasions particulières, comme anniversaires ou jubilés. Elle avait un amour profond pour les œuvres de nos Sœurs en mission, notamment nos Sœurs pionnières aux Philippines, par lesquelles elle se sentait stimulée.
Sœur Frances, nous sommes reconnaissantes pour ta présence spéciale parmi nous. Nous te disons adieu, toi qui commences une nouvelle vie toute spéciale avec Dieu, ton Créateur.
Soeur Mary Arleen Bourquin